Le conte fait son travail en nous : Un moyen de s’auto-réparer ?

De la culture humaine universelle vers l’expression du singulier?…  car il sert la personne dans son Entièreté Créative, le Conte est un de nos outils favoris que ce soit en développement personnel, ou en prise de parole en public.

On peut simplement l’écouter ou le lire, l’inventer, l’écrire, le dire, ou le jouer.

Issus de notre imaginaire collectif, les contes mettent en scène des conflits intérieurs.
Il permet de surmonter ses peurs, de s’affranchir de ses sentiments hostiles et de ses pulsions destructrices. En explorant le monde des fantasmes et de l’imagination, en allant jusqu’au bout de conflits anxiogènes, l’individu affronte ses peurs, les maîtrise et s’en libère.

 

le conte entre ombre et lumière, par ses images et ses contrastes, permet de faire l'unité avec soi-même, d'affronter ses peurs et de s'en libérer

 

  • Le conte a une fonction d’apprentissage : il éclaire les faiblesses ou les ressources du héros pour mieux les transformer.
    Le conte favorise le développement de son estime de soi par le jeu des identifications : on EST le petit chaperon rouge, … comme on aime aussi être le Loup !

 

  • Le conte permet d’apprivoiser ses peurs archaïques, ses questions et ses angoisses :
    … du noir, de l’abandon, de la dévoration, de l’inconnu, de la solitude, de la mort, de son identité et de sa place.
    Le conte est garde-fou contre les passages à l’acte, parce ce qu’il est dit, parlé, raconté : et mettre un mot sur une peur, c’est aussi mieux la repérer et ainsi la « mettre à distance ».
    Le conte est message implicite : il est plus ombre que lumière.
    Le conte permet à l’enfant de « mettre son monde en ordre », et le sort de son égocentrisme : il lui permet de relier les choses, de se repérer, de ranger, d’apprivoiser ce qu’il ressent parfois comme « chaotique ». Le Conte dit à celui qui écoute : « Tu n’es pas seul, d’autres avant toi ou à côté de toi, ont vécu ou vivent la même chose, et surtout, toi aussi, tu peux t’en sortir« .

 

  • L’acte de conter tisse du lien entre ceux qui écoutent : il est transmission et nous parle de notre humanité, et « d’être au monde », de s’inscrire dans une histoire et d’appartenir à une globalité.

 

le conte fait réfléchir sur le monde, il nous parle de notre humanité, et nous aide à (se) structurer par le fait de raconter

 

Le Conte fait grandir

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